Depuis plus de dix ans, notre commune voit ses effectifs scolaires augmenter. Une classe a dû être ouverte presque chaque année entre 2012 et 2020. Nos infrastructures actuelles, notamment l’école Marianne Cohn, ne répondent plus aux besoins modernes : locaux vieillissants, classes en rez-de-jardin (voire en sous-sol), problèmes de sécurité… Le constat est unanime : il faut une nouvelle école.

Des opportunités à saisir

Ce projet ne concerne pas uniquement l’école. Il permet de repenser l’organisation de nos services et équipements publics :

  • Des infrastructures sportives adaptées aux élèves et aux associations locales
  • Un site unique pour les fratries afin de limiter les trajets parents/enfants
  • Une meilleure organisation de dépose minutes, en voiture
  • Le transfert de la mairie vers les bâtiments actuels de l’école élémentaire, pour un espace administratif plus grand

Un projet à construire avec lucidité

Nous devons anticiper, sans surestimer :

    • Le taux de natalité peut évoluer
    • Les choix des familles (public/privé) sont variables
    • Le refus de Genève d’accueillir les élèves frontaliers dès la rentrée 2026
    • Aucune grande opération immobilière n’est prévue dans les prochaines années

Nous voulons un projet réaliste, progressif et durable.

Deux projets, deux visions

Notre projet : équilibré, structurant

  • Implantation route de la gare où un terrain de plus de 8000m2 appartient déjà à la commune (pratiquement en face du terrain de football).
  • Environ 16 classes (6 maternelles, 10 élémentaires), restaurant scolaire et salles de périscolaire construites en une seule phase. Possibilité d’extension si le besoin s’en fait sentir à long terme.
  • Transformation des Gommettes en groupe scolaire (déjà prévu à sa construction) et aménagement de la carte scolaire.
  • Meilleure répartition des flux de circulation grâce à la nouvelle carte scolaire, avec une sécurisation du chemin vers l’école pour les piétons et les cyclistes.
  • Un parking au pied de l’école pour les enseignants et pour la dépose des élèves.
  • Gymnase homologué, multisports, financé en partie par les autres communes et partagé avec les associations.
  • Aménagement d’un bel espace vert à côté de l’école avec mise à disposition de ce dernier aux élèves, aux enseignants et à certains événements de la commune.
  • Préservation des espaces verts et des îlots de fraicheur du centre.

Projet de l’actuelle majorité : dense et centralisé

  • Construction sur le parking de l’Ellipse
  • 18 classes d’élémentaire à la finalisation du projet qui se fera en 2 temps sur plusieurs années (d’abord 14 classes puis 4). Maintient des Gommettes en école maternelle.
  • Suppression du plus grand parking de la commune, du théâtre de verdure et du dépose minute. Création en contrepartie d’un parking à 450 mètres de l’école sur d’anciens courts de tennis.
  • Pas de salles de périscolaire supplémentaires malgré l’ajout de salles de classes. Il est prévu de limiter l’accès au périscolaire à terme.
  • Plus de vogue, ni vide-greniers à l’Ellipse.
  • Aucun terrain sportif prévu pour les associations mais seulement une salle de sport de 200m2.
  • Aménagement de circulation et de stationnement avec une réduction des voies de circulation dans des rues déjà en tension.

Un investissement nécessaire, un choix responsable

Quel que soit le projet retenu, le coût est comparable : environ 15 millions d’euros pour le groupe scolaire, le gymnase et la restauration scolaire. Ce montant est cohérent avec les besoins de la commune. À la différence que notre projet recevra plus de financement extérieur à la commune, de par la construction de son gymnase homologué et partagé.

Le calendrier de la municipalité actuelle :

  • Mi-mai 2025 : concours de maîtrise d’œuvre
  • Octobre 2025 : avant-projet finalisé
  • Novembre 2025 : signature du contrat
  • Mars 2026 : lancement des marchés publics… après les élections

Notre proposition : reprendre le bon projet, pour tous

Notre projet est le plus équilibré, le mieux réparti, et le plus respectueux de notre cadre de vie :

  • Une école moderne au bon endroit avec son parking
  • Une localisation qui permettra de futures extensions, si nécessaire
  • Des terrains de sport supplémentaires (tennis couvert, padel…)
  • Un gymnase accessible aux associations et aux autres communes
  • Une mairie plus grande avec plus de services

Ensemble, construisons un projet scolaire durable, responsable et ouvert sur la vie communale. Nos enfants méritent le meilleur, et nos habitants aussi.

Le nouveau groupe scolaire pourrait être implanté à la route de la gare

Et l’école de Malagny ?

Les petites écoles n’ont plus le vent en poupe pour différentes raisons : financières (coûts fixes d’encadrement) et pratiques car deux classes ne permettent pas d’absorber les variations d’effectifs. Certaines années, il y a trop d’enfants et des classes surchargées, d’autres années il n’y en a pas assez. L’Education Nationale (EN) met donc gentiment la pression sur les municipalités pour les fermer. Mais même si c’est l’EN qui décide à la fin, bien sûr, le maire a son mot à dire. Et il le fait.

C’est comme cela que les différentes municipalités ont réussi à maintenir l’école de Malagny ouverte jusqu’à aujourd’hui, en justifiant du manque de place au chef-lieu et en prenant en charge le transport vers le chef-lieu pour le déjeuner. Et, oui, nous continuerons à œuvrer pour maintenir cette école ouverte.

Mais en toute transparence, la création d’un nouveau groupe scolaire, qu’il soit sur le parking de l’Ellipse ou à la route de la gare retirera un argument de poids à notre argumentaire. Sauf évidemment si la nouvelle école est conçue dès le départ trop petite et pas extensible. Mais dans ce cas, on se retrouve à placer les enfants à la cave au chef-lieu, ce qui n’est pas non plus idéal.

Il serait facile de promettre par pure démagogie de laisser l’école de Malagny ouverte, mais dire que nous ferons de notre mieux pour y parvenir est la réalité.

D’autant plus que dans les faits, l’actuelle municipalité a commencé le processus de fermeture de l’école en supprimant le niveau CP au début de ce mandat. Et leur projet de nouveau groupe scolaire ne prévoit ni agrandissement, ni réaménagement de l’école de Malagny ou toute autre solution qui permettrait d’envisager son maintien comme école primaire publique. Nul doute que l’EN utilisera cet abandon de Malagny pour fermer de l’école dès la livraison du nouveau groupe scolaire.